jeudi 23 septembre 2010
Edgar Hilsenrath : Fuck America
mardi 21 septembre 2010
Arto Paasilinna : Sang chaud, nerfs d'acier
dimanche 19 septembre 2010
Catherine Clément, André Lewin : L'Inde des Indiens
mercredi 15 septembre 2010
Shashi Tharoor : Show Business
samedi 11 septembre 2010
Jonathan Safran Foer : Eating Animals
Marked by Foer's moral ferocity and unvarying generosity, as well as the humor and style that made his previous books, Everything Is Illuminated and Extremely Loud and Incredibly Close, widely loved, Foer's latest tour de force informs and delights, challenging us to explore what is too often conveniently brushed aside. A celebration and a reckoning, Eating Animals is a story about the stories we've told - and the stories we now need to tell.
samedi 4 septembre 2010
Bernard Arcand : Abolissons l'hiver !
Eric Schlosser : Fast Food Nation. The Dark Side of the All-American Meal
mardi 31 août 2010
Truman Capote : Breakfast at Tiffany's
Dans ce célèbre roman adapté au cinéma avec Audrey Hepburn, Truman Capote mêle humour et désespoir avec une sensibilité rare.
Émile Zola : Germinal
Germinal marque l'éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c'est au cri sans cesse repris de «Germinal ! Germinal !» que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.
samedi 28 août 2010
Åsa Larsson : Weisse Nacht
mardi 24 août 2010
Katharina Hagena : Le goût des pépins de pomme
Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l’oubli.
dimanche 22 août 2010
Michael Connelly : À genoux
samedi 21 août 2010
Lawrence W. Levine : Culture d'en haut, culture d'en bas. L'émergence des hiérarchies culturelles aux États-Unis
mardi 17 août 2010
Åsa Larsson : Sonnensturm
dimanche 8 août 2010
Stephenie Meyer : The Twilight Saga / 2. New Moon
jeudi 5 août 2010
Candace Bushnell : The Carrie Diaries
mardi 3 août 2010
Michel Baron : Les Unitariens
lundi 2 août 2010
Marie-Monique Robin : Le monde selon Monsanto. De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien
S’appuyant sur des documents inédits, des témoignages de victimes, de scientifiques ou d’hommes politiques, ce livre retrace l’histoire d’un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l’administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu le premier semencier du monde. Et il révèle notamment le rôle joué par Monsanto dans le formidable tour de passe-passe qui a permis l’extension planétaire des cultures OGM, sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine.
samedi 31 juillet 2010
Anne Fournier, Catherine Picard : Sectes, démocratie et mondialisation
vendredi 30 juillet 2010
Zoé Shepard : Absolument dé-bor-dée ! ou le paradoxe du fonctionnaire
vendredi 16 juillet 2010
Alfred de Musset : La confession d'un enfant du siècle
Alors ces hommes de l'Empire, qui avaient tant couru et tant égorgé... se regardent dans les fontaines de leurs prairies natales, et ils s'y virent si vieux, si mutilés, qu'ils se souvinrent de leurs fils, afin qu'on leur fermât les yeux. Ils demandèrent où ils étaient ; les enfants sortirent des collèges, et ne voyant plus ni sabres, ni cuirasses, ni fantassins, ni cavaliers, ils demandèrent à leur tour où étaient leurs pères. Mais on leur répondit que la guerre était finie, que César était mort, et que les portraits de Wellington et de Blücher étaient suspendus dans les antichambres des consulats et des ambassades, avec ces deux mots au bas : Salvatoribus mundi.Alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse.
Dan Brown : Anges et démons
ILLUMINATI... Robert Langdon n'en croit pas ses yeux. Pourtant l'inscription s'étalait bien devant lui, marquée au fer rouge sur le cadavre de Leonardo Vetra, éminent chercheur du Conseil européen pour la recherche nucléaire en Suisse.Pour le célèbre symbologue, ce crime est signé : la société secrète tant redoutée est de retour après quatre siècles de silence.
Son but ? Anéantir l'Église catholique et son symbole, le Vatican...
mercredi 14 juillet 2010
Jim Morrison : Une prière américaine

mardi 13 juillet 2010
Anita Desai : Le jeûne et le festin

Fred Vargas : Debout les morts

mardi 6 juillet 2010
Ann Radcliffe : Les mystères d'Udolphe
Ann Radcliffe publie en 1794 The Mysteries of Udolpho. Les romantiques anglais, et les Victoriens, lui ont voué un culte. En France, Balzac, Hugo, Nodier, Féval, Sue, se souvinrent d'elle. On ignore ce qui a pu pousser cette petite bourgeoise à la vie ordinaire à raconter des histoires terrifiantes, qu'on appelle "gothiques" en Angleterre et "noires" en France parce qu'elles cherchent à provoquer la crainte chez le lecteur.Émilie explore le château mystérieux, chandelle à la main, à minuit. La menace (surnaturelle ?) est partout présente. Les séquestrations, les tortures ne sont pas loin. Quel est le dessein du maître des lieux ? Quels sentiments éprouve la jeune fille pour son tuteur et geôlier ? Qui épousera-t-elle, après cette quête de soi à travers les corridors du château, qui ressemblent à ceux de l'inconscient ? Ce n'est pas pour rien qu'un chapitre porte en épigraphe ces mots de Shakespeare : "Je pourrais te dire une histoire dont le moindre mot te déchirerait le cœur".
samedi 3 juillet 2010
John William Polidori : The Vampyre
The Vampyre - is a short story written by John William Polidori and is a progenitor of the romantic vampire genre of fantasy fiction.The Vampyre was first published on April 1, 1819, by Colburn in the New Monthly Magazine with the false attribution "A Tale by Lord Byron." The name of the work's protagonist, "Lord Ruthven", added to this assumption, for that name was originally used in Lady Caroline Lamb's novel Glenarvon, in which a thinly-disguised Byron figure was also named Lord Ruthven. Despite repeated denials by Byron and Polidori, the authorship often went unclarified.
The story was an immediate popular success, partly because of the Byron attribution and partly because it exploited the gothic horror predilections of the public. Polidori transformed the vampire from a character in folklore into the form we recognize today - an aristocratic fiend who preys among high society.
The story has its genesis in the summer of 1816, the Year Without a Summer, when Europe and parts of North America underwent a severe climate abnormality. Lord Byron and his young physician John Polidori were staying at the Villa Diodati by Lake Geneva and were visited by Percy Bysshe Shelley, Mary Wollstonecraft Godwin and Claire Clairmont. Kept indoors by the "incessant rain" of that "wet, ungenial summer," over three days in June the five turned to telling fantastical stories, and then writing their own. Fueled by ghost stories such as the Fantasmagoriana, William Beckford's Vathek and quantities of laudanum, Mary Shelley produced what would become Frankenstein, or The Modern Prometheus. Polidori was inspired by a fragmentary story of Byron's and in "two or three idle mornings" produced The Vampyre.
Polidori's work had an immense impact on contemporary sensibilities and ran through numerous editions and translations. An adaptation appeared in 1820 with Cyprien Berard's novel, Lord Ruthwen ou les Vampires, falsely attributed to Charles Nodier, who himself then wrote his own version, Le Vampire, a play which had enormous success and sparked a "vampire craze" across Europe. Edgar Allan Poe, Nikolai Gogol, Alexandre Dumas, and Leo Tolstoy all produced vampire tales, and themes in Polidori's tale would continue to influence Bram Stoker's Dracula and eventually the whole vampire genre.
vendredi 2 juillet 2010
Ignacio Ramonet : La tyrannie de la communication
Alors que semblent triompher la démocratie et la liberté dans une planète largement débarrassée des régimes autoritaires, les censures et les manipulations, sous des aspects divers, font un paradoxal retour en force.De nouveaux et séduisants "opiums des masses" proposent une sorte de "meilleur des mondes", distraient les citoyens et les détournent de l'action civique. Dans ce nouvel âge de l'aliénation, à l'heure de la world culture, d'internet et de la "télévision-réalité", les technologies de la communication jouent, comme jamais, un rôle idéologique central : plus on communiquera, nous dit-on, plus notre société sera harmonieuse, plus grand sera notre bonheur.
S'imposant comme l'obligation absolue, inondant tous les aspects de la vie sociale, politique, économique et culturelle, la communication exerce déjà sa tyrannie.
jeudi 1 juillet 2010
Pierre Zémor : La communication publique
Pour les institutions publiques, communiquer est un devoir qui répond au droit à l'information des citoyens. Au quotidien, les agents des administrations, des villes, des départements, des régions ou des établissements publics, ont à mettre à la disposition des citoyens les données publiques, expliquer règles et procédures, offrir des services, valoriser les institutions, dialoguer, proposer, consulter, rendre compte et donner du sens à l'État de droit.Ce livre dresse un panorama des savoir-faire des praticiens. Il réhabilite la communication comme intime partie de l'action publique, essentielle au débat public et à la démocratie.
dimanche 27 juin 2010
Jean-Noël Mouret : Le goût de Lille
S'il est une ville où l'expression "faire peau neuve" prend tout son sens, c'est bien Lille et, dans la foulée, ses inséparables satellites, Roubaix et Tourcoing. Pourtant, nombre de préjugés collent à la peau de la cité : grisaille, morosité, terrains vagues et friches industrielles... La réalité se montre fort différente : Lille, "capitale européenne de la culture", a également obtenu le label "ville d'art et d'histoire", tout comme Roubaix - inimaginable hier encore !Les autres communes de Lille Métropole ne sont pas en reste : musées, monuments, jardins, espaces de création, ... La nouvelle réalité de l'agglomération n'a plus grand chose à voir avec son proche passé. C'est à la découverte de ce cœur battant de l'Europe que nous invitent Marguerite Yourcenar, Joséphine De Gaulle, Benjamin Berton, Dimitri Vazemsky, Jacques Darras, Michel Quint, Lakhdar Belaïd, Marie Desplechin, Noël Simsolo et bien d'autres - dont le célèbre P'tit Quinquin d'Alexandre Desrousseaux.
Chrystine Brouillet : Promesses d'éternité. Une enquête de Maud Graham
Au Centre de l'Espérance renouvelée, tout semble aller pour le mieux. Les adeptes travaillent dur, prient avec ferveur et obéissent à leur Maître, l'Élu.Cependant, celui-ci est inquiet. Les choses ne se passent pas comme prévu. Au Centre, la tension monte. Des rumeurs courent et le doute s'installe. Déjà, quelques adeptes ont réussi à s'enfuir. Le Maître ne le tolère pas !
Il songe à l'Apocalypse prochaine, au feu qu'il allumera, au grand brasier qui les emportera tous. Si ses fidèles le quittent, comment pourra-t-il sauver leur âme ?
Pendant ce temps, à Québec, la détective Maud Graham mène plusieurs enquêtes de front. Petit à petit, des éléments apparemment sans liens émergent, l'amènent vers le Centre de l'Espérance renouvelée. Maud Graham cherche, questionne, réfléchit. Elle ne sait pas encore que le compte à rebours a commencé...
lundi 14 juin 2010
Selma Lagerlöf : Les liens invisibles
Ce que sont les liens invisibles qui réunissent la vingtaine de nouvelles composant ce recueil - écrit en 1894 par Selma Lagerlöf, après son premier roman, La saga de Gösta Berling - ce sera finalement au lecteur de le définir.S'agit-il des présences magiques qui hantent la forêt où des paysans ont tué un ours le jour de Noël, et la lande où une jeune femme visionnaire danse jusqu'à en mourir ? S'agit-il de ces chaînes secrètes qui lient hommes et femmes aux anciens membres de leur famille ? On pourrait aussi penser à la communauté de destin entre la jeune fille bernée par un menteur, la femme liée à la disparition d'une ville sous les eaux ou ces militantes des droits des femmes ou des pauvres...
De terribles spectres passent, cachés derrière un portrait, dissimulés dans une armure ou sous l'habit d'un cocher de fiacre. La nature toujours est présente, des fleurs tranquilles d'un jardin aux vagues grises de la mer et aux grottes de montagne, refuge des renégats. Et Selma Lagerlöf, une fois encore, maîtrise à la perfection ces éléments, des plus austères aux plus luxuriants, pour dresser de changeants décors aux drames humains tissés de culpabilité et d'espoir, de remords et d'amour, tramés de fils qu'hommes et femmes négligent trop souvent mais qui déterminent leurs vies.
Isabelle Major : La dame blanche
Les amateurs de belles histoires en Nouvelle-France seront comblés par ce roman au parfum de mystère. Élisabeth, jeune orpheline fraîchement débarquée d’un pensionnat religieux français, raconte son arrivée dans la colonie en 1666, où, comme beaucoup d’autres jeunes filles de cette époque, elle se destine au mariage. Elle nous confie son histoire, ses pensées intimes et ses réflexions, rythmées par les saisons et les difficultés liées aux conditions climatiques. C’est dans une atmosphère chargée de suspense et de mystère autour de son époux, Rémy de la Roche, qu’Élisabeth tente d’apprivoiser sa nouvelle vie. Mais les indices troublants s’accumulent, les rumeurs circulent, une mystérieuse dame blanche fantomatique rôde la nuit autour du domaine, et le lecteur craint de plus en plus au fil des pages pour la sécurité de la jeune Élisabeth. Rémy de la Roche est-il un suppôt de Satan ? Élisabeth est-elle en danger entre les mains de ce mécréant ? Ou bien, comme elle en vient peu à peu à le croire, son mari est-il victime d’un complot ?lundi 7 juin 2010
Jean Cimon : Odyssée en Suède
Qu'ont en commun la Suède et le Québec ? Jean Cimon se souvient d'un voyage effectué en terres scandinaves alors qu'il était encore un jeune étudiant. Ce voyage et ses rencontres ont fortement marqué sa vie, ses travaux et ses amitiés.Ce récit est accompagné de réflexions personnelles - sur la culture, l'aménagement du territoire et la politique - fortement imprégnées de sa double formation de sociologue et d'urbaniste. Comparant la Suède au Québec, Jean Cimon s'attache à décrire ce qui, à ses yeux, semble rapprocher ces deux peuples nordiques, c'est-à-dire une inquiétude existentielle commune.
S'exprimant en Suède par une forte identité nationale et une émotion refoulée, cette inquiétude se manifesterait au Québec dans une identité ambiguë et une émotion extériorisée. Au gré de ses réflexions, Jean Cimon nous invite à nous interroger sur les ressemblances et les différences de ces deux cultures unies par une même nordicité et entre lesquelles, de son propre aveu, son cœur balance.
Paintings from the Reign of Victoria
The 60 extraordinary paintings that comprise The Royal Holloway Collection’s touring exhibit illustrate the Victorian belief in art as the ultimate civilizing influence. Art was seen as a teaching tool with visual beauty as its medium, and Thomas Holloway sought out only the best examples, regardless of cost, to enhance the women’s college he founded in 1879. Included in this lavishly illustrated exhibition catalog are scenes of contemporary life, historical events, landscapes, animal studies, and marine subjects. mercredi 2 juin 2010
Lewis Carroll : Alice's Adventures in Wonderland
On an ordinary summer's afternoon, Alice tumbles down a hole and an extraordinary adventure begins. In a strange world with even stranger characters, she meets a rabbit with a pocket watch, joins a Mad Hatter's Tea Party, and plays croquet with the Queen! Lost in this fantasy land, Alice finds herself growing more and more curious by the minute . . . lundi 31 mai 2010
Carolyn Jessop : Escape
When she was eighteen years old, Carolyn Jessop was coerced into an arranged marriage with a total stranger: a man thirty-two years her senior. Merril Jessop already had three wives. But arranged plural marriages were an integral part of Carolyn's heritage: She was born into and raised in the Fundamentalist Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints (FLDS), the radical offshoot of the Mormon Church. Over the next fifteen years, Carolyn had eight children and withstood her husband's psychological abuse and the watchful eyes of his other wives, who were locked in a constant battle for supremacy. Carolyn was miserable for years and wanted out, but she knew that if she tried to leave and got caught, her children would be taken away from her. In 2003, Carolyn chose freedom over fear and fled her home with her eight children. She had $20 to her name.Not only did Carolyn manage a daring escape from a brutal environment, she became the first woman ever granted full custody of her children in a contested suit involving the FLDS. And in 2006, her reports to the Utah attorney general on church abuses formed a crucial part of the case that led to the arrest, and later the conviction and sentence, of their notorious leader, Warren Jeffs.
jeudi 27 mai 2010
Camilla Läckberg : L'oiseau de mauvais augure
L'inspecteur Patrik Hedström est sur les dents. Il voudrait participer davantage aux préparatifs de son mariage avec Erica Falck, mais il n'a pas une minute à lui. La ville de Tanumshede s'apprête en effet à accueillir une émission de téléréalité et ses participants avides de célébrité, aussi tout le commissariat est mobilisé pour éviter les débordements de ces jeunes incontrôlables. Hanna Kruse, la nouvelle recrue, ne sera pas de trop. D'autant qu'une femme vient d'être retrouvée morte au volant de sa voiture, avec une alcoolémie hors du commun. La scène du carnage rappelle à Patrik un accident similaire intervenu des années auparavant. Tragique redite d'un fait divers banal ou macabre mise en scène ? Un sombre pressentiment s'empare de l'inspecteur. Très vite, alors que tout le pays a les yeux braqués sur la petite ville, la situation s'emballe. L'émission de téléréalité dérape. Les cadavres se multiplient. Un sinistre schéma émerge.lundi 24 mai 2010
Anne Holt : Une erreur judiciaire
En Norvège, un serial killer enlève des enfants, les enferme dans une cave puis abandonne leur cadavre aux parents avec cette note : "Tu as eu ce que tu méritais". Le duo Vik et Stubø, l'un inspecteur principal, l'autre profiler expérimentée, mène l'enquête. Alors que les fausses pistes se multiplient, le tueur va toujours plus loin dans l'horreur.mardi 18 mai 2010
Louis Hémon : Maria Chapdelaine
"Qu'il revienne au printemps... Songeant à son retour, à lui, à son beau visage brûlé de soleil qui se penchera vers le sien, Maria oublie tout le reste". Mais François Paradis ne reviendra jamais plus. Pour passer les fêtes de Noël avec Maria Chapdelaine, en haut du lac Saint-Jean, François Paradis est parti, seul, contre l'avis de tous. La tourmente l'a pris, il s'est écarté, perdu. La neige a recouvert sa piste.Louis Hémon a vécu de nombreux mois à Peribonka, près du lac Saint-Jean, parmi les pionniers défricheurs de la forêt canadienne. Ils lui serviront de modèles pour écrire son chef-d'œuvre Maria Chapdelaine, un roman traduit dans toutes les langues.
samedi 15 mai 2010
Marie-Claire Blais : Une saison dans la vie d'Emmanuel
Après avoir été refusé par plusieurs éditeurs québécois, Une Saison dans la vie d’Emmanuel est heureusement publié aux Éditions du Jour, en 1965, et reçoit l’année suivante le prestigieux prix Médicis. Marie-Claire Blais – qui montrait déjà, à 27 ans, une maîtrise extraordinaire de l’écriture – y met en scène une famille nombreuse, condamnée à l’ignorance et à la pauvreté. Le roman s’ouvre alors que vient de naître un seizième enfant, parmi une progéniture décimée, année après année, par la maladie et les mauvais traitements. Issus d’une mère épuisée, qui n’est guère plus qu’une ombre dans la maison, et d’un père violent, les enfants trouvent consolation chez leur étrange Grand-Mère Antoinette. S’il donne son titre au roman, Emmanuel n’est est pas moins une figure essentiellement symbolique : un poupon dans son berceau qui vient remplacer un défunt, et qui sera le prochain à subir les coups de canne comme les mamours de Grand-Mère Antoinette. Le héros, si on peut l’appeler ainsi, c’est son grand frère Jean-Le Maigre, écrivain déchu, frère d’âme du poète d’Une saison en enfer.
Lorsqu’elle écrit Une saison dans la vie d’Emmanuel, Marie-Claire Blais vit dans une chambre minable à Cambridge, dans les relents de la guerre du Vietnam et de l’assassinat de Kennedy. Et comme elle l’explique dans un de ses carnets (Parcours d’un écrivain, 1993), les injustices qui nourrissent son écriture dépassent alors largement le cadre du Québec. “Je ne sais d’où viennent Jean-Le Maigre et sa famille mais pendant que j’écris le roman avec tant de peine, je sais qu’ils existent quelque part. Qu’il me faut parler d’eux pour adoucir la fatalité de leurs destins (…) ils ont été victimes de l’ignorance et de l’oppression religieuse. Ils ont été violés et tués et continuent de mourir tous les jours.”
jeudi 13 mai 2010
Margaret Atwood : Captive
1859 : Grace Marks, condamnée à perpétuité, s'étiole dans un pénitencier canadien. A l'âge de seize ans, Grace a été accusée de deux horribles meurtres. Personne n'a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des faits, Grace s'est murée dans le silence : amnésie ou dissimulation ? Le docteur Simon Jordan veut découvrir la vérité. Gagnant sa confiance, Jordan découvre peu à peu la personnalité de Grace, qui ne semble ni démente ni criminelle. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ?Inspiré d'un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du 19e siècle, Margaret Atwood nous offre un roman baroque où le mensonge et la vérité se jouent sans fin du lecteur.
lundi 10 mai 2010
Arthur Montague : Ottawa Book of Everything
From lumber town to G-town and capital city to the Byward Market and Rideau Canal and the BeaverTail to profiles of Colonel By, Alanis Morissette, Michael Cowpland and the Stopwatch Gang, there is no book as comprehensive as the Ottawa Book of Everything. No book is more fun.Well-known Ottawans give you their take on lesser-known aspects of Canada's capital city. Ben Mulroney tells his five things you didn't know about living at 24 Sussex Drive; Mike Duffy gives us the five best places to shoot in Ottawa. From the coldest, the hottest and the iciest weather, Ottawa's third official language of bureaucratese, the most sensational crimes, the GG and the city's First People - it's all here!
If you love Ottawa, then you'll adore the Ottawa Book of Everything!
dimanche 2 mai 2010
Philippe Jacquin : Terre indienne. Un peuple écrasé, une culture retrouvée
1890. L'assassinat de Sitting Bull et le massacre de Wounded Knee marquent la fin des guerres indiennes et le début de l'Amérique que nous connaissons aujourd'hui. Cent ans après, au moment où l'Occident prépare activement le cinquième centenaire des Découvertes de 1492, il est important de s'interroger sur ce monde indien d'Amérique du Nord dévasté par ses conquérants. Une civilisation brisée, une culture écrasée. Reste dans nos mémoires d'enfants, dans nos récits et dans nos films, un Indien stéréotypé comme un fantôme qui reviendrait ou disparaîtrait au gré des spectacles et des modes.Depuis cent ans, ce pillage de l'imaginaire indien, cette récupération de ses mots et de ses images (le missile "Tomahawk") font partie d'une lutte symbolique contre laquelle les Indiens d'aujourd'hui se dressent, aux Etats-Unis comme au Canada. On assiste à un "retour" des Indiens, à un regain d'intérêt des chercheurs et du grand public pour les cultures minoritaires, leurs valeurs, leur respect de la nature, leur rapport au temps et au sacré.
vendredi 23 avril 2010
Pierre Daveluy, Jean-Hugues Robert :Tout savoir sur le Québec
Voici un guide pratique qui renferme tout ce que l'on est censé savoir sur le Québec... mais qu'on a tendance à oublier ! Explication des armoiries, symbolique du drapeau, origine de la devise du Québec, emblèmes officiels, principales dates historiques...Tout savoir sur le Québec est un recueil à la fois instructif et ludique. Un véritable "condensé du Québec" d'une grande valeur informative, facile à consulter, et qui pourra servir aussi bien d'aide-mémoire pour tous que de livret éducatif pour les jeunes, ou de guide de référence pour les nouveaux arrivants.
jeudi 22 avril 2010
Philippe Jacquin : Le cow-boy. Un Américain entre le mythe et l'histoire
A l'époque des expériences coloniales hispanique et anglo-saxonne qui ont marqué la conquête des Amériques, rien ne distingue ce simple vacher du chopo mexicain ou du gaucho argentin. Et aux belles heures de l'élevage texan, après une journée de piste sur un cheval dont le prix sera déduit de son maigre salaire, ce "travailleur ordinaire du bétail" n'a pas toujours l'allure ni l'âme d'un héros.
Le cow-boy s'affirme dans l'Amérique anglo-saxonne prospère du 20e siècle. Il est utilisé dans la lutte contre le métissage et imposé dans un processus de quête d'identité nationale. Homme de la terre, aventurier, individualiste, il fait le lien entre l'Amérique pastorale et l'Amérique industrielle.
Incarnation du rêve américain, le cow-boy est un parfait exemple de la réussite des inventions culturelles de l'Amérique, Philippe Jacquin, spécialiste de l'Ouest américain, le démontre avec brio dans ce livre.
mardi 20 avril 2010
Hubert Mansion : Vivre le Québec libre. Guide de survie des Européens au Québec
Trois ans après le succès de son Guide de survie des Européens à Montréal, Hubert Mansion récidive. Il s'en prend maintenant à l'ensemble du Québec qu'il a visité de fond en comble, des condos de Montréal aux shacks de la Baie-James.Avec les années, son regard s'est aiguisé : il nous parlait d'un pays qu'il venait de rencontrer, il nous décrit maintenant une Province où il vit depuis cinq ans. Tout y passe au gré de sa fantaisie et de son éclectique curiosité : la géographie, l'histoire, la chasse au castor et la disparition de la tourterelle, la télévision, la cuisine, le Nord, les Indiens, l'immigration, Québec, les maudits Français, l'argent et le sexe.
Toujours amoureux, parfois énervé, plus décapant que jamais, Hubert Mansion nous offre, fidèle à son habitude, un ouvrage drôle, polémique et documenté.
Entre un guide de savoir-vivre et un mode d'emploi des mœurs et mentalités, Vivre le Québec libre est un livre indispensable pour comprendre ce que personne n'avait jamais expliqué. Même aux Québécois...
lundi 19 avril 2010
Arnaldur Indriðason : Hypothermie
Un soir d'automne, Maria est retrouvée pendue dans son chalet d'été sur les bords du lac de Þingvellir. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite d'une amie de cette femme qui lui affirme que ce n'était pas "le genre" de Maria de se suicider et qui lui remet une cassette contenant l'enregistrement d'une séance chez un médium que Maria était allée consulter pour entrer en contact dans l'au-delà avec sa mère. Celle-ci lui avait promis de lui envoyer un signe. Au pays du fantastique et des fantômes, aussi dubitatif que réticent, le commissaire Erlendur, troublé par l'audition de la cassette, se sent obligé de reprendre l'enquête à l'insu de tous.Il découvre que l'époux de Maria n'est pas aussi fiable qu'il en a l'air et ses investigations sur l'enfance de la suicidée, ses relations avec une mère étouffante vont le mener sur des voies inattendues semées de secrets et de douleur.
Obsédé par le deuil et la disparition, harcelé par les frustrations de ses enfants, sceptique devant les croyances islandaises, bourru au cœur tendre, le commissaire Erlendur poursuit sa recherche sur lui-même et rafle tous les suffrages des lecteurs.
lundi 5 avril 2010
Stéphane Batigne (dir.) : Québec. Espace et Sentiment
"Je me souviens", clament les Québécois sur les plaques de leurs automobiles, dans une apologie de la mémoire qui détonne sur le continent de la nouveauté triomphante.Américaine, la société québécoise l'est pourtant, indubitablement. Entre l'attachement aux racines européennes et le culte de l'espace démesuré, le Québec ne parvient pas à se décider. S'il invoque l'histoire pour définir son identité nationale, c'est pour mieux la renier en se plongeant dans l'ivresse d'un oubli très contemporain.
Européens par la mémoire, Nord-Américains par le territoire, les Québécois considèrent généralement cette ambivalence comme une faiblesse qui les prive du meilleur des deux mondes et les condamne à un perpétuel sentiment d'inachèvement.
A travers cette étrange rivalité entre l'espace et le temps, une visite des lieux, des étendues et des mentalités, pour mieux comprendre aussi ce qui se joue d'essentiel pour nous, Européens, dans ce "nouveau monde" pourtant sans cesse travaillé par l'ancien.
J.E. Seaver : Récit de la vie de Mrs Jemison enlevée par les Indiens en 1755 à l'âge de douze ans
Commenter savamment ce récit n'ajouterait rien à sa valeur pour qui sait la justesse des propos de Mary Jemison : elle fut la première femme iroquoise que les Blancs écoutèrent.
Hubert Mansion : Guide de survie des Européens à Montréal
Tout ce que personne n'a jamais osé vous avouer sur la poutine, les banques, les taxes, la météo, les pieds carrés, les Québécoises, l'immigration, les castors...Sans doute le guide le plus perspicace, le plus drôle et le plus utile sur la vie quotidienne à Montréal, écrit par un authentique survivant européen.
dimanche 28 mars 2010
Ysabelle Lacamp : Passeport pour Cheju. Voyage au pays du vent, des femmes et des cailloux
A l'extrême pointe de la Corée, en pleine mer de Chine, existe une île étrange, jadis appelée Ile du vent, des pierres et des femmes. Et pour cause, ce caillou de lave abrite au pied de son volcan tutélaire une étonnante société matriarcale.Ici, de la plongeuse au portefaix, les femmes font tout, habituées depuis des siècles à assurer l'économie de l'île.
Ile sombre aux yeux clairs.
Secrète et tonitruante.
Mais qui peut aujourd'hui imaginer que cette lande peuplée d'esprits, destination de toutes les lunes de miel de cette région d'Asie, fut en 1948 le théâtre d'une vaste tragédie ?



















