mercredi 30 avril 2008

Formations dans le domaine de l'édition

BTS Edition
Institut privé Jean-Jacques Rousseau - Toulouse
CFA de l'édition - Paris
Ecole Estienne - Paris

DUT Métiers du livre et du patrimoine
IUT Nancy-Charlemagne
IUT de Ville d'Avray
IUT d'Aix en Provence
IUT Michel de Montaigne - Bordeaux
IUT de Lille
IUT Paris Descartes
IUT 2 - Grenoble
IUT de Dijon
IUT de La Roche sur Yon
IUT du Havre

Licences pro
Université de La Rochelle
IUT Paris Descartes
Université Toulouse II
IUT 2 - Grenoble

Masters pro
Institut de la Communication (Université Lyon II)
Université de Caen Basse Normandie
Université d'Angers
Université du Mans
Université Rennes II
Université de Tours
Université Paris Nord XIII
Université de Poitiers
ESCP-EAP
Université Paris III Sorbonne Nouvelle

lundi 28 avril 2008

Arto Paasilinna: La douce empoisonneuse

Une maisonnette rouge flanquée d'un petit sauna en bois gris, non loin d'Helsinki. Linnea, la douce veuev du colonel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat. Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s'invite sous son toit pour la détrousser. Lorsque ses visiteurs ne se contentent plus de sa maigre retraite et exigent un testament à leur avantage, c'en est trop. Elle est résolue à en finir. Comprenez: à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. Et les noirs desseins de Linnea, par une suite précipitée d'évènements cocasses, se retournent en sa faveur, tandis que ses ennemis...

Génie du comique de situation, Paasilinna récidive avec une vieille dame tranquille candidate au suicide. Arsenic et vieilles dentelles trempé dans l'aquavit, les rocambolesques aventures de la colonelle sont l'occasion de revisiter l'univers à la fois brut, drôle et loufoque du grand écrivain finlandais.

jeudi 24 avril 2008

Siegfried Lenz: So zärtlich war Suleyken

Es war einmal ein zärtliches Dörfchen, Suleyken genannt, gelegen irgendwo und nirgendwo in Masuren, zu erreichen - wie allerorten bekannt und in diesen Geschichten nachzulesen - mit einer Kleinbahn namens Popp, bequemer jedoch mit der Phantasie. Erstere überdies, einst befeuert von einem hochmütigen Menschen namens Dziobek, fährt mancher Widrigkeiten wegen längst nicht mehr die Strecke von Suleyken über Schissomir, Sybba, Borsch, Sunowken nach Strie-geldorf und zurück. Letztere aber floriert - wie jedermann weiß und hier neuerlich erfahren kann - fröhlich allen Zeitläuften zum Trotz. So erleben wir denn nicht nur große Ereignisse und den Titus Anatol Plock, Besitzer einer neuen Hose und achter Sohn der verwitweten Jadwiga Plock, sondern auch das Duell in kurzem Schafspelz und den Adolf Abromeit. Und wir begegnen nicht nur dem Hamilkar Schaß, weiland Held der Kulkaker Füsiliere, dem Tantchen Arafa, der fest-lichen Einweihung besagter Kleinbahn und dem Briefträger Hugo Zappka, sondern auch dem souveränen Humor eines geistvollen Erzählers, dessen Geschichten eine »aufgeräumte Huldigung« an seine Heimat Masuren sind.

jeudi 17 avril 2008

Mike Davis: City of quartz, Los Angeles capitale du futur

Rythmé par un va-et-vient permanent entre culture et société, entre réel et imaginaire, entre passé et présent, City of quartz explore le destin de Los Angeles à travers son urbanisme et son architecture, ses élites politiques et économiques, ses intellectuels et ses artistes, sa police et sa multi-ethnicité. Pétrie de mythes hollywoodiens et de contradictions écologiques et sociales, la mégapole LA y est décrite comme le prisme grossissant permettant de saisir certaines tendances lourdes de la société américaine: privatisation grandissante des espaces publics, séparatisme fiscal et résidentiel des possédants, polarisation sociale et économie de la drogue, développement des dispositifs de sécurité et de surveillance. Paradigme de l'Extrême-Occident, Los Angeles nous parle aussi des virtualités de notre avenir social et urbain.

Le livre de Mike Davis est désormais un classique de la sociologie urbaine. C'est un ouvrage profondément original s'adressant à un public plus large que les spécialistes des problèmes urbains et déployant une gamme étonnante de ressources intellectuelles et esthétiques. Tout autant qu'une synthèse créative de la tradition de l'école de Chicago et de la théorie critique d'origine européenne, cette oeuvre inclassable est à la ville postmoderne ce que Paris, capitale du XIXe siècle de Walter Benjamin est au monde de Haussmann et de Baudelaire.

mercredi 16 avril 2008

Nigel Barley: Le retour de l'anthropologue

Nigel Barley se l'était juré: cette fois on ne l'y reprendrait plus. Son premier séjour chez les Dowayos du Cameroun l'avait lessivé (Un anthropologue en déroute). Transformé en banquier, en infirmier, en chauffeur, il avait fini par comprendre que le sujet d'étude, c'était lui. Et pourtant, lorsqu'il apprend que ces braves montagnards vont reprendre une très ancienne cérémonie de circoncision, il repart aussitôt. Préparé au pire, cette fois, avec ses provisions de Christmas pudding et de cheddar.

Ce qui va lui arriver dépassera bien sûr tout ce qu'il avait pu imaginer, mais au moins rapportera-t-il de ce voyage un récit d'une extraordinaire cocasserie, comme tous les livres du plus drôle des conservateurs du British Museum.

Louis Massignon: En Islam, jardins et mosquées

Dans les trois courts chapitres réunis par Louis Massignon sous le titre En Islam, jardins et mosquées, on peut découvrir tout l'Islam.

Ces textes furent d'abord écrits en 1939, pour être lus à Radio-France, au Cours de Causeries, sur la "Situation de l'Islam", lesquelles avaient été demandées à Louis Massignon, alors professeur au Collège de France, où son autorité dans ce domaine dépassait les frontières. Ils furent publiés dans le premier cahier du Nouveau Commerce en 1963. C'est Louis Massignon lui-même qui les avaient assemblés dans cette intention.

Plus que jamais aujourd'hui, le lecteur pourra bénéficier dans ces quelques pages de l'ouverture de Louis Massignon à l'Islam faite en un premier temps à travers le maître à penser, le témoin de la vérité, le martyr et le mystique Al-Hallâj.

samedi 12 avril 2008

Armistead Maupin: Maybe the moon

Pour Cadence Roth, "décrocher la lune", c'est décrocher un vrai rôle au cinéma. Parce que, après avoir composé sous un masque le rôle de l'elfe dans un film mythique, Cady compte bien jouer dans la cour des grands, ce que sa très petite taille lui interdit. Dans ce roman sous forme de journal, les faux-fuyants du politiquement correct et les promesses vaines des agents artistiques alimentent un portrait sans appel de Los Angeles, où la différence n'a pas droit de cité. Après ses Chroniques de San Francisco, Armistead Maupin poursuit avec drôlerie sa critique de la société américaine. Et seule Cady en sort grandie.