Affichage des articles dont le libellé est Art. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Art. Afficher tous les articles

lundi 7 juin 2010

Paintings from the Reign of Victoria

The 60 extraordinary paintings that comprise The Royal Holloway Collection’s touring exhibit illustrate the Victorian belief in art as the ultimate civilizing influence. Art was seen as a teaching tool with visual beauty as its medium, and Thomas Holloway sought out only the best examples, regardless of cost, to enhance the women’s college he founded in 1879. Included in this lavishly illustrated exhibition catalog are scenes of contemporary life, historical events, landscapes, animal studies, and marine subjects.

samedi 25 juillet 2009

Rodolphe Rapetti: Le symbolisme

Innervant les arts et les lettres entre les vingt dernières années du 19e siècle et la Première Guerre mondiale, le courant symboliste contient en germe de nombreux aspects de l'art moderne, de l'abstraction au surréalisme. En révolte contre une époque marquée par le positivisme, il est essentiellement un art de l'idée et de la subjectivité, où se combinent quête de la modernité et recherche délibérée d'archaïsme.

Se nourrissant de la pensée philosophique des romantiques allemands, de la théorie baudelairienne des "correspondances" et de l'idée wagnérienne d'art total, il tend à une unité intemporelle entre l'homme et le monde, unité perdue qui ne sera retrouvée que dans l'évocation du mythe. Les préraphaélites anglais, Gustave Moreau, Puvis de Chavannes, comptent parmi les figures tutélaires de ce mouvement et nombre des personnalités les plus novatrices de cette période - Gauguin, Redon, Ensor, Munch ou Hodler, mais aussi Burne-Jones, Böcklin, Khnoppf et Klimt - figurèrent dans ses rangs. Cette grande synthèse présente le symbolisme sous un jour neuf et met en relief les particularités du contexte intellectuel européen dans lequel il s'est développé. Les innovations formelles de la fin du 19e siècle, du cloisonnisme à l'usage de la couleur inobjective, y sont analysées en profondeur.

Georges Banu: Nocturnes. Peindre la nuit. Jouer dans le noir

A travers la peinture et le théâtre, Georges Banu explore ici toutes les facettes d'un espace et d'un temps qui constituent un monde instable et envoûtant: la nuit.

Au début du 19e siècle, les peintres, suivant la vague romantique, représentèrent de nombreuses scènes et paysages nocturnes. Ils peignirent la nuit. Ce n'est pas tellement la nuit elle-même que saisirent les peintres, mais ce qu'elle contient, l'impact qu'elle a sur les êtres: ils peignirent l'état de nuit, qui donne la capacité de tolérer les incertitudes, les mystères et les doutes.

La nuit est peuplée, bruissante, étrange. Elle peut être dangereuse tout autant que rassurante.

Séductrice et mondaine, profonde et mystérieuse, claire et impitoyable, terrifiante ou bien veloutée et paisible, universelle ou absolument individualiste, païenne ou sacrée, la nuit est un vaste champ d'investigation de la vie, du rêve, de la pensée et de la recherche de soi.

L'être plongé dans la nuit s'éloigne des certitudes. Il repousse jusqu'à l'informel les limites du visible; il se fond dans l'immensité, dans l'éternité des formes effacées par la nuit. S'enfoncer dans la nuit équivaut à s'abstraire des contraintes de l'apparence et de l'ordre social.

En offrant le temps de la réflexion, la nuit favorise l'introspection; en abolissant les limites, elle permet l'évasion. Les sentiments s'y déploient à l'abri des jugements.

Des foules en liesse s'y retrouvent lors de fêtes rutilantes, des fuyards s'y réfugient, des êtres s'y complaisent dans une rêverie solitaire, d'autres y apaisent leurs tourments, y engloutissent leur détresse ou attendent avec appréhension qu'en ressurgissent leurs démons.

C'est de nuit que se font les arrestations et que l'on ourdit les complots. La nuit est le moment de prédilection des attaques par surprise. La nuit est le moment propice par excellence.

Qu'elle soit symbolique de la perdition des âmes et des corps ou d'un désir de dépassement du monde matériel, la nuit est intimement liée à la part obscure de l'être, à ses racines et à ses aspirations les plus secrètes. Elle est tout à la fois la fin et le commencement.

L'état de nuit est une humeur qui imprègne les œuvres de peinture mais aussi le théâtre. Ainsi, après la peinture, l'auteur nous entraîne-t-il dans l'histoire de la nuit sur scène et autour de la scène.

Brillamment illustré de nombreuses peintures rarement reproduites jusqu'ici - de Spilliaert, Munch, Friedrich, Redon, Radziwill, Turner, Courbet, Jansson, Sohlberg, Millet etc, et de superbes photos de scènes de théâtre, cet ouvrage nous entraîne avec bonheur à travers les aspects les plus changeants de la vie nocturne.

Christian Brandstätter: Le Wiener Werkstätte. Les Ateliers Viennois 1903-1932

Fondé au tout début du 20e siècle, le Wiener Werkstätte s'est donné pour objectif de réconcilier les arts nobles et appliqués, de diffuser l'art dans tous les domaines de la vie et d'accorder aux objets les plus simples du quotidien le même soin qu'aux œuvres d'art. S'inscrivant une dernière fois dans la recherche de "l'œuvre d'art totale", il la réalise de façon exemplaire avec le Palais Stoclet de Bruxelles qui reste la création collective majeure de l'Art Nouveau international. L'équipe dirigée par Josef Hoffmann et Kolo Moser ne délaissera aucun domaine de la création: outre des meubles, services de table, objets en métal, céramique et verre, livres, affiches et cartes postales, tapis, papiers à lettre et de bureau, ils dessineront aussi des bijoux, des tissus et des modèles de Haute Couture (le secteur le plus rentable).

Avec plus de 500 photos, cet ouvrage illustre parfaitement la production des principaux collaborateurs du Wiener Werkstätte, parmi lesquels Carl Otto Czeschka, Berthold Löffler, Michael Powolny, Vally Wieselthier, Eduard Josef Wimmer, Otto Lendecke, mais aussi Gustav Klimt, Egon Schiele et Oskar Kokoschka.

mardi 21 juillet 2009

Centre Pompidou: Africa Remix

Africa Remix, l'art contemporain d'un continent dessine, au travers des oeuvres de plus de 80 artistes africains ou d'origine africaine, un panorama des mutations identitaires, esthétiques, intellectuelles qui marquent la création bouillonnante, multiple et désormais incontournable de l'art contemporain africain. Cet ouvrage propose de découvrir les productions pluridisciplinaires, créées aussi bien sur le continent africain qu'au sein de la diaspora africaine d'Europe ou d'Amérique du Nord.

Organisé en trois chapitres, "Identité et histoire", "Corps et esprit", "Ville et terre", Africa Remix explore les thèmes du chaos et des métamorphoses provoqués par l'histoire et les migrations de populations, du choc causé par l'irruption d'un nouvel espace urbain dans des sociétés paysannes traditionnelles, et du synchrétisme culturel, qui font de l'Afrique un continent en mutation perpétuelle. Outre les textes des commissaires - Simon Njami, l'un des membres fondateurs de la Revue noire, Jean-Hubert Martin, David Elliott et Marie-Laure Bernadac -, l'ouvrage comprend des essais de Jean-Loup Amselle, Clémentine Deliss, Manthia Diawara, Lucy Duran, Abdelwahab Meddeb, Bernard Müller, Hudita Nura Mustafa et John Picton, qui abordent les domaines de la mode, du cinéma, de la musique, de la performance, ainsi que la position spécifique de l'Afrique du Nord, et les pratiques contemporaines générées par la mondialisation. Un dictionnaire illustré fournit également un appareil documentaire essentiel à la compréhension des origines et du contexte de la création contemporaine africaine.

Marine Degli, Marie Mauzé: Arts premiers. Le temps de la reconnaissance

"La qualité la plus frappante des arts primitifs, commune à tous, est leur intense vitalité. C'est quelque chose que les gens ont fait en réponse directe et immédiate à la vie": il s'agit là de la réaction d'un artiste, Henry Moore en 1941, mais beaucoup d'autres, au 20e siècle, ont contribué à faire évoluer le regard sur les productions des sociétés non occidentales. Une approche qui marque la fin d'un dogme: la suprématie de l'art des civilisations développées sur ce qu'on l'on appelait des "curiosités exotiques" et que résume cette déclaration: "les chefs-d'œuvre du monde entier naissent libres et égaux". Restait à leur donner la possibilité de rencontrer leur public. C'est chose faite, avec la présentation, au Musée du Quai Branly, d'exceptionnelles sculptures d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Marine Degli et Marie Mauzé retracent le long chemin vers la reconnaissance des Arts premiers.

lundi 13 juillet 2009

Charles Schaettel: L'art naïf


Introduction/ Le monde des naïfs

Chapitre 1/ Émergence de l'ingénuité
Le contexte critique - Les sources de l'art naïf - Les naïfs avant le Naïf - La rupture de l'art moderne

Chapitre 2/ Lectures de l'art naïf
La solitude de l'artiste - Le langage des ingénus - Les paradoxes de la naïveté - Le bon grain et l'ivraie

Chapitre 3/ Une histoire de Douanier
État de la question - Le temps du mépris - Quelques tableaux de référence - L'héritage du Douanier

Chapitre 4/ Aux frontières de l'art naïf
L'art brut - Les "Singuliers de l'art"

Chapitre 5/ Les naïfs du monde
Aspects de la communauté naïve - L'Europe des Naïfs - Les Amériques ingénues - L'Afrique du Nord

mercredi 8 juillet 2009

Laurent Danchin: Art brut. L'instinct créateur

"La vraie création ne prend pas souci d'être ou de n'être pas de l'art", affirmait le peintre Jean Dubuffet, qui a inventé la notion d'art brut en 1945 et constitué la première collection d'œuvres désignées sous ce nom. Découvert dans les hôpitaux psychiatriques, puis dans les milieux spirites et le jardin secret d'originaux visionnaires, l'art brut est une forme d'expression plastique spontanée dont les auteurs - architectes, sculpteurs, peintres, dessinateurs ou fabricants de machines, d'assemblages et de broderies - sont dépourvus de formation artistique et œuvrent poussés par un instinct créateur obsessionnel. Mais l'art brut ne se limite pas à l'entreprise historique de Dubuffet: il a des antécédents et des dérivés, dont Laurent Danchin retrace l'histoire avec passion, depuis les collections asilaires du début du 20e siècle jusqu'à l'art "outsider" international d'aujourd'hui.

lundi 19 janvier 2009

Yves Michaud: Critères esthétiques et jugement de goût

La situation contemporaine de l'art semble signifier la fin de tout critère esthétique et l'ère du "n'importe quoi". A rebours de ce constat désenchanté ou cynique, Yves Michaud revient sur la définition de critères esthétiques pour montrer qu'on peut penser leur diversité et leur pluralité sans tomber dans un pur relativisme. En effet, nous apprécions les oeuvres d'art en fonction de critères distincts, les uns techniques, les autres en rapport avec la thématique représentée, d'autres encore en fonction de références internes à l'histoire de l'art. Mais cette variété peut être explicitée et discutée.

Nourrissant sa réflexion d'une fréquentation assidue du scepticisme de Hume, l'auteur retrouve l'esthétique du XVIIIe siècle pour donner un sens nouveau à la question du goût.

Un ouvrage concis qui propose, avec une clarté rare, des clés pour la compréhension de la modernité et de la postmodernité.

dimanche 16 novembre 2008

Jacob Baal-Teshuva: Chagall

"La profonde connaissance que Jacob Baal-Teshuva a de la vie et de l'oeuvre de Marc Chagall fait de cette monographie un ouvrage passionnant, complet et bien illustré. Je la recommande chaleureusement".
Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix en 1986

"Il exste des dizaines de livres sur Marc Chagall, mais ce dernier ouvrage, écrit par un ami de l'artiste né à Jérusalem, les supplante tous. Superbement mis en page et imprimé, les centaines d'illustrations donnent l'une des meilleures présentations de Chagall jamais publiée".
Jérusalem Post