Trois voix portent ces courts récits de Yôko Ogawa: celle de la jeune fille enfermée dans l'orphelinat que dirige son père où il lui faut vivre la même vie collective et morne que ses camarades; celle de la jeune femme qui, croyant venir en aide à un cousin, lui indique l'adresse d'un foyer sans savoir que ce lieu, qu'elle a naguère habité, est le théâtre d'un étrange processus de dégradation; celle d'une femme qui observe d'un oeil froidement objectif la grossesse de sa soeur.
Ces trois textes ont en commun leur simplicité et leur concision exemplaires. On y retrouve également des personnages à la naïveté cruelle, à la perversité troublante, et des situations à l'étrangeté menaçante.
Ces trois textes ont en commun leur simplicité et leur concision exemplaires. On y retrouve également des personnages à la naïveté cruelle, à la perversité troublante, et des situations à l'étrangeté menaçante.