"Je me souviens", clament les Québécois sur les plaques de leurs automobiles, dans une apologie de la mémoire qui détonne sur le continent de la nouveauté triomphante.
Américaine, la société québécoise l'est pourtant, indubitablement. Entre l'attachement aux racines européennes et le culte de l'espace démesuré, le Québec ne parvient pas à se décider. S'il invoque l'histoire pour définir son identité nationale, c'est pour mieux la renier en se plongeant dans l'ivresse d'un oubli très contemporain.
Européens par la mémoire, Nord-Américains par le territoire, les Québécois considèrent généralement cette ambivalence comme une faiblesse qui les prive du meilleur des deux mondes et les condamne à un perpétuel sentiment d'inachèvement.
A travers cette étrange rivalité entre l'espace et le temps, une visite des lieux, des étendues et des mentalités, pour mieux comprendre aussi ce qui se joue d'essentiel pour nous, Européens, dans ce "nouveau monde" pourtant sans cesse travaillé par l'ancien.
Américaine, la société québécoise l'est pourtant, indubitablement. Entre l'attachement aux racines européennes et le culte de l'espace démesuré, le Québec ne parvient pas à se décider. S'il invoque l'histoire pour définir son identité nationale, c'est pour mieux la renier en se plongeant dans l'ivresse d'un oubli très contemporain.
Européens par la mémoire, Nord-Américains par le territoire, les Québécois considèrent généralement cette ambivalence comme une faiblesse qui les prive du meilleur des deux mondes et les condamne à un perpétuel sentiment d'inachèvement.
A travers cette étrange rivalité entre l'espace et le temps, une visite des lieux, des étendues et des mentalités, pour mieux comprendre aussi ce qui se joue d'essentiel pour nous, Européens, dans ce "nouveau monde" pourtant sans cesse travaillé par l'ancien.