Ce que sont les liens invisibles qui réunissent la vingtaine de nouvelles composant ce recueil - écrit en 1894 par Selma Lagerlöf, après son premier roman, La saga de Gösta Berling - ce sera finalement au lecteur de le définir.
S'agit-il des présences magiques qui hantent la forêt où des paysans ont tué un ours le jour de Noël, et la lande où une jeune femme visionnaire danse jusqu'à en mourir ? S'agit-il de ces chaînes secrètes qui lient hommes et femmes aux anciens membres de leur famille ? On pourrait aussi penser à la communauté de destin entre la jeune fille bernée par un menteur, la femme liée à la disparition d'une ville sous les eaux ou ces militantes des droits des femmes ou des pauvres...
De terribles spectres passent, cachés derrière un portrait, dissimulés dans une armure ou sous l'habit d'un cocher de fiacre. La nature toujours est présente, des fleurs tranquilles d'un jardin aux vagues grises de la mer et aux grottes de montagne, refuge des renégats. Et Selma Lagerlöf, une fois encore, maîtrise à la perfection ces éléments, des plus austères aux plus luxuriants, pour dresser de changeants décors aux drames humains tissés de culpabilité et d'espoir, de remords et d'amour, tramés de fils qu'hommes et femmes négligent trop souvent mais qui déterminent leurs vies.
S'agit-il des présences magiques qui hantent la forêt où des paysans ont tué un ours le jour de Noël, et la lande où une jeune femme visionnaire danse jusqu'à en mourir ? S'agit-il de ces chaînes secrètes qui lient hommes et femmes aux anciens membres de leur famille ? On pourrait aussi penser à la communauté de destin entre la jeune fille bernée par un menteur, la femme liée à la disparition d'une ville sous les eaux ou ces militantes des droits des femmes ou des pauvres...
De terribles spectres passent, cachés derrière un portrait, dissimulés dans une armure ou sous l'habit d'un cocher de fiacre. La nature toujours est présente, des fleurs tranquilles d'un jardin aux vagues grises de la mer et aux grottes de montagne, refuge des renégats. Et Selma Lagerlöf, une fois encore, maîtrise à la perfection ces éléments, des plus austères aux plus luxuriants, pour dresser de changeants décors aux drames humains tissés de culpabilité et d'espoir, de remords et d'amour, tramés de fils qu'hommes et femmes négligent trop souvent mais qui déterminent leurs vies.