Le terme générique metal est le fruit d'une histoire musicale née il y a plus d'une trentaine d'années. Il désigne une multitude de genres et de sous-genre musicaux issus de l'appariement du hard rock et du heavy metal et résulte d'une agrégation sémantique consécutive de l'érosion et de l'interpénétration de ces termes au cours des années 80. Leurs modèles canoniques, respectivement représentés par les groupes Led Zeppelin et Black Sabbath, se sont progressivement dilués sous l'effet d'une filiation particulièrement effervescente et féconde: black, thrash, doom, progressive, crossover, death, hardcore, gothic, sludge, neo, etc.
Ce livre retrace tout d'abord l'histoire de cette multitude de genres. Il présente ensuite une vision élargie de son environnement culturel où l'on voit se dessiner une pluralité de rapports d'influence avec d'autres disciplines artistiques telles que la littérature, le cinéma, la bande dessinée, la photographie ou l'art graphique. Si un certain nombre d'éléments permettent de penser que le metal tend à se démocratiser et à être reconnu pour sa valeur artistique et culturelle, il n'en est pas moins l'objet d'un certain nombre de critiques résultant de représentations sociales quelquefois très négatives. Lui est ainsi reproché d'avoir des propensions au machisme, à la violence, au satanisme, à inciter au suicide ou encore de nourrir des accointances avec l'extrême-droite. Fondés ou non, ces griefs et leurs conséquences seront analysés et discutés. Après ce tour d'horizon, l'auteur propose de recentrer le regard sur la manière dont la France a été traversée par ce phénomène. L'occasion d'aborder la constitution du monde du metal français à travers ses groupes, ses labels, ses concerts et festivals ou ses médias spécialisés. L'observation s'affinera encore davantage par la description des conditions de la pratique d'un échantillon d'amateurs de metal. Une démarche permettant de mettre en lumière l'attachement individuel ou collectif au metal, tout en dégageant les implications artistiques, économiques, affectives ou sociales qui leur sont indissociables. En situant ses analyses tour à tour au niveau international, national puis local, cet ouvrage dresse concrètement le premier portrait sociologique du monde du metal hexagonal.
Ce livre retrace tout d'abord l'histoire de cette multitude de genres. Il présente ensuite une vision élargie de son environnement culturel où l'on voit se dessiner une pluralité de rapports d'influence avec d'autres disciplines artistiques telles que la littérature, le cinéma, la bande dessinée, la photographie ou l'art graphique. Si un certain nombre d'éléments permettent de penser que le metal tend à se démocratiser et à être reconnu pour sa valeur artistique et culturelle, il n'en est pas moins l'objet d'un certain nombre de critiques résultant de représentations sociales quelquefois très négatives. Lui est ainsi reproché d'avoir des propensions au machisme, à la violence, au satanisme, à inciter au suicide ou encore de nourrir des accointances avec l'extrême-droite. Fondés ou non, ces griefs et leurs conséquences seront analysés et discutés. Après ce tour d'horizon, l'auteur propose de recentrer le regard sur la manière dont la France a été traversée par ce phénomène. L'occasion d'aborder la constitution du monde du metal français à travers ses groupes, ses labels, ses concerts et festivals ou ses médias spécialisés. L'observation s'affinera encore davantage par la description des conditions de la pratique d'un échantillon d'amateurs de metal. Une démarche permettant de mettre en lumière l'attachement individuel ou collectif au metal, tout en dégageant les implications artistiques, économiques, affectives ou sociales qui leur sont indissociables. En situant ses analyses tour à tour au niveau international, national puis local, cet ouvrage dresse concrètement le premier portrait sociologique du monde du metal hexagonal.