L'écrivain Sara Stridsberg rouvre le dossier de Valerie Solanas, cette féministe radicale qui a tenté d'assassiner Andy Warhol en 1968, juste après avoir écrit le SCUM manifesto, un texte dans lequel elle prône la destruction du genre masculin.
Dès le début du roman, on entend la voix déterminée de Solanas et on plonge avec elle dans son passé. Sous la forme de souvenirs obsédants apparaissent des conversations avec quelques personnages clés : sa mère, ambiguë et destructrice, le directeur de l'université de psychologie à laquelle elle est admise, Andy Warhol lui-même et son désir obstiné de faire d'elle une matière pour son art, ou encore la psychiatre chargée de son cas après la tentative d'assassinat. Et surtout l'amour fou pour Cosmogirl.
Dans une langue tour à tour poétique et familière, provocante et rassurante, drôle et tragique, Sara Stridsberg accomplit la prouesse de nous plonger dans les méandres de cet esprit tourmenté qui nous poursuivra longtemps après la lecture. Et l'on se surprend à souhaiter tout au long du roman pouvoir arrêter la machine implacable du destin...
Dès le début du roman, on entend la voix déterminée de Solanas et on plonge avec elle dans son passé. Sous la forme de souvenirs obsédants apparaissent des conversations avec quelques personnages clés : sa mère, ambiguë et destructrice, le directeur de l'université de psychologie à laquelle elle est admise, Andy Warhol lui-même et son désir obstiné de faire d'elle une matière pour son art, ou encore la psychiatre chargée de son cas après la tentative d'assassinat. Et surtout l'amour fou pour Cosmogirl.
Dans une langue tour à tour poétique et familière, provocante et rassurante, drôle et tragique, Sara Stridsberg accomplit la prouesse de nous plonger dans les méandres de cet esprit tourmenté qui nous poursuivra longtemps après la lecture. Et l'on se surprend à souhaiter tout au long du roman pouvoir arrêter la machine implacable du destin...