Ann Radcliffe publie en 1794 The Mysteries of Udolpho. Les romantiques anglais, et les Victoriens, lui ont voué un culte. En France, Balzac, Hugo, Nodier, Féval, Sue, se souvinrent d'elle. On ignore ce qui a pu pousser cette petite bourgeoise à la vie ordinaire à raconter des histoires terrifiantes, qu'on appelle "gothiques" en Angleterre et "noires" en France parce qu'elles cherchent à provoquer la crainte chez le lecteur.
Émilie explore le château mystérieux, chandelle à la main, à minuit. La menace (surnaturelle ?) est partout présente. Les séquestrations, les tortures ne sont pas loin. Quel est le dessein du maître des lieux ? Quels sentiments éprouve la jeune fille pour son tuteur et geôlier ? Qui épousera-t-elle, après cette quête de soi à travers les corridors du château, qui ressemblent à ceux de l'inconscient ? Ce n'est pas pour rien qu'un chapitre porte en épigraphe ces mots de Shakespeare : "Je pourrais te dire une histoire dont le moindre mot te déchirerait le cœur".
Émilie explore le château mystérieux, chandelle à la main, à minuit. La menace (surnaturelle ?) est partout présente. Les séquestrations, les tortures ne sont pas loin. Quel est le dessein du maître des lieux ? Quels sentiments éprouve la jeune fille pour son tuteur et geôlier ? Qui épousera-t-elle, après cette quête de soi à travers les corridors du château, qui ressemblent à ceux de l'inconscient ? Ce n'est pas pour rien qu'un chapitre porte en épigraphe ces mots de Shakespeare : "Je pourrais te dire une histoire dont le moindre mot te déchirerait le cœur".