samedi 16 mai 2009

Brigitte Mitchell: Campagne anglaise, une symphonie pastorale

Green. Le vert et l'innocence. Comme ces prairies immenses tachetées de moutons multiples, ces abbayes en ruine dans des vallons discrets ou les parcs silencieux des demeures patriciennes. Vert du paysage, symbole d'une innocence et d'un paradis perdu. Un goût d'enfance.

Une saveur de mystère aussi car de ce calme apparent des choses émergent l'empreinte de rites et de croyances antiques ou les vestiges de forces occultes. Etranges mises en scène de châteaux et de landes pour toutes les Agatha Christie du monde. La mort rôde dans les jardins anglais.

Tout ici sollicite l'imaginaire.

Country houses et cottages, pubs et cimetières, routes étroites et murets gris... le petit monde de DH Lawrence, George Eliot, Emily Brontë, Thomas Hardy, Tolkien se met en place avec toutes ses créatures humaines, leurs complots et secrets, et leurs inévitables compagnons du monde animal mythifiés par Beatrix Potter et Kenneth Grahame.

Tout ici respire la tradition et la civilité.